Comment commencer en permaculture ?
La permaculture ou l’agriculture permanente est un concept écologique qui prône l’harmonie entre l’homme et son milieu de vie. L’objectif est de produire des aliments bios sans compromettre l’écosystème. Souhaitez-vous faire vos premiers pas en permaculture ? Voici, le guide à suivre pour réussir votre initiation.
Sommaire
Observer et comprendre son environnement
Plus qu’une méthodologie de culture, la permaculture est une philosophie de vie. En ce sens, avant d’entamer une quelconque action jardinière, il faut étudier et comprendre la biodiversité de l’espace à cultiver. Prenez donc le temps de regarder à la loupe si nécessaire la vie qui y prospère. Gravir ce premier échelon implique :
- la lecture des revues spécialisées en permaculture,
- la connaissance et l’assimilation des principes du concept,
- des échanges avec d’autres personnes passionnées par le sujet.
Vous en retirez une nouvelle compréhension du fonctionnement de ce principe et des besoins de l’Homme.
Favoriser la floraison de la biodiversité du terrain
Votre potager, jardin où, quel que soit l’espace dédié, votre expérience doit se développer et s’épanouir en parfaite symbiose avec la faune et la flore. Ils doivent former un ensemble interdépendant et dynamique. En effet, certains observateurs lambda se disent à tort que la permaculture ne vise que l’équilibre de la flore. Cependant, tel l’éternel rapport de force entre le yin et le yang, la faune lui est indissociable. Afin de stimuler et d’accompagner leurs développements, quelques petites astuces naturelles peuvent s’avérer utiles. Vous pouvez importer certains insectes comme la coccinelle connue pour leurs apports positifs aux cultures. Il y a également des espèces de plantes qui agissent comme un répulsif pour les bestioles. Par ailleurs, pensez à faire participer vos animaux domestiques.
Bien sélectionner les végétaux
Entre arbustes, fleurs et plantes, le choix est laissé à la préférence de chacun. Le seul impératif est qu’ils s’harmonisent sur le plan esthétique, mais surtout biologique. Il est conseillé de privilégier les espèces locales qui sont habituées aux variations climatiques du milieu. Par ailleurs la permaculture est indissociable du procédé de compagnonnage. Il s’agit de l’alliage de plusieurs plantes qui se nourrissent et se protègent entre elles des parasites et des maladies. Les couplages les plus courants sont la laitue et le chou, la carotte, le radis et la tomate ou encore le chou et la carotte. En associant le basilic et la tomate par exemple, vous éloignez les nuisibles volants grâce au premier et apportez plus de saveur au second. Vous devez surtout connaître les plantes qui ont l’effet inverse sur leurs congénères et les éviter. Optez pour les graines et plants bio qui se reproduisent facilement.
Préparer le sol et passez à la mise en terre
Pour cette phase, les outils plutôt agressifs comme la bêche sont à éviter. Le râteau, le croc forgé ou la grelinette sont plus souhaitables. Selon le type de terrain, vous devrez le pailler ou tondre le gazon si nécessaire. Pour finir, vous pouvez user de compost biologique ou de fumier pour nourrir et revitaliser la terre. Pensez ensuite à l’arrosage économique grâce aux eaux de pluie et à une canalisation microporeuse. Il faudra laisser des touffes d’herbes et de petits nids pour les oiseaux, papillons et hérissons afin qu’ils revitalisent l’écosystème de votre permaculture.
Pour se former à la permaculture, consulter le site permacultureformation.fr.
